Samedi 17 janvier 2026 à 20h30
Dimanche 18 janvier à 16h
Lundi 19 janvier à 20h30

Au théâtre de la Boutonnière
25 rue Popincourt 75011 Paris

« Pour un texte pareil, il faut un acteur qui assure. Dirigé par Cécile Rist, Tobo est impeccable. Il est cri et confidence, douleur et douceur. À ses côtés, le musicien Bastien d’Asnières (basse électrique, trompette, percussions). C’est dur, sensible, troublant. »

Mathieu Perez / LE CANARD ENCHAÎNÉ, mai 2022

« Un acteur habité. Prophétique, Guillaume Tobo harangue des foules imaginaires. Ce clochard céleste qui emprunte à Rimbaud est là, veines à nu, écorché vif, fragile et violent à la fois, absent au monde et habité par lui, en frémissements permanents. Il implore, il éructe, boxe un ennemi imaginaire. L’instant d’après, le voici doux, amical, nous susurrant dans le creux de l’oreille toute l’amitié qu’il est capable d’offrir. Il s’épuise, sa voix s’amenuise avant de se remettre à enfler, gronder, avant que les éclairs ne sortent de sa bouche. L’engagement du comédien est total. Équilibriste dansant sur la frange étroite entre réel et imaginaire, il nous emporte dans ce monde où folie et raison cohabitent. (…) La Nuit juste avant les forêts, dans l’interprétation de Guillaume Tobo et la mise en scène de Cécile Rist, vient nous rappeler que le théâtre est d’abord texte et jeu d’acteur et qu’il suffit d’une bouteille d’eau qu’on se déverse sur la tête pour évoquer au théâtre l’averse de pluie qui noie les personnages. Ce retour aux sources réussi offre un moment magnifique et bouleversant. »

Sarah Franck / arts-chipels.fr novembre 2021

« … Le texte est l’élément principal de cette pièce. Guillaume Tobo s’en est emparé avec une facilité déconcertante de véracité. La mise en scène minimaliste de Cécile Rist et l’accompagnement musical créent un incontestable rythme musical qui souligne l’insoluble solitude de l’être, l’irrépressible besoin de dire, d’imaginer une vie meilleure, et cette demande d’amour qui restera vaine : il veut « trouver un ange au milieu de ce bordel ». Assurément, j’y vais pour le texte d’une toujours incroyable actualité. Pour l’excellent acteur, Guillaume Tobo qui donne à son personnage toute sa dimension d’être humain. »

André-Michel Pouly / Le Bruit du Off, juillet 2019

« Cécile Rist prend un parti de mise en scène radical et sa prise de risque paye indéniablement. (…) Guillaume Tobo fait preuve d’une maîtrise remarquable, il ne cille jamais, il ne se départ à aucun moment de la colère sourde et froide qui l’anime. Comme une vague de violence dont le flux et le reflux donne le tempo, accompagné par la musique de Bastien d’Asnières il alterne les émotions et apporte au personnage beaucoup de densité et de nuances. Il nous laisse, après le choc de cette logorrhée désarmante, pantois, terrassés et à bout d’espoirs. Envahis par la nuit mais enragé, gagné par cette colère qui donne envie d’en découdre. Furieusement. »

Audrey Jean / théâtre.com, juillet 2019

« J’ai le souvenir d’avoir déjà vu deux fois l’adaptation de ce texte, dont une avec Denis Lavant. Jamais deux sans trois, n’est-ce pas ? Et j’ai vraiment bien fait. Dès le début de la pièce, le spectateur est happé par le contraste entre la nudité du plateau et la fulgurance du comédien, Guillaume Tobo, qui envahit le plateau dès le premier mot. Ce n’est pas un texte simple pour un acteur ! Ici, pas de failles dans la transmission ni dans la réception. (…) Dans la pièce, il n’y a pas de forêt, il n’y a pas de cité. Il y a la nudité d’un lieu improbable et sans doute universel que le comédien remplit avec maestria. Le spectateur est à son comble théâtral. En tout cas, ce fut le cas pour moi ce soir-là. »

Brigitte Corrigou / Vivant Mag, juillet 2019

« Un de nos deux chouchous du OFF ! »

(2) Sylvie Chardon / snes-edu.com juillet 2019

« … Et puis, il y a cette formidable idée de la metteuse en scène, Cécile Rist, qui consiste à placer l’acteur dans l’allée centrale, au niveau des 4e ou 5e rang et à le faire s’adresser au spectateur assis la (qu’il installera aussi quelque temps sur scène). Et encore, l’accompagnement musical nostalgique de Bastien d’Asnières. Enfin, et ce n’est pas le moins important, il y a la performance de l’acteur Guillaume Tobo, qui ne nous laisse aucun répit et accentue la force du texte. On ressort de ce spectacle profondément impressionné. »

(1) Sylvie Chardon / snes-edu.com juillet 2019